Wednesday, July 24, 2013

Watch me #9: Orange is the new Black

Après House of Cards et Hemlock Grove, Netflix remet le couvert avec une série sur des femmes en prison. Mais attention: c'est pas glauque.


Tiré d'un roman du même nom, Orange is the New Black (ou OITNB hein) raconte l'histoire de Piper Chapman (la meuf en orange) qui arrive en prison pour femme pour purger une peine de quinze mois, à cause d'une histoire de traffic avec son ex copine, Alex Vause. Sauf que bah, cette histoire est vieille de 10 ans, Piper est fiancée, mène une vie bien rangée à base de détoxification à la limonade et entreprise de fabrication de savons. Soudain, elle apparaît aux yeux du monde comme une "ancienne lesbienne trafiquante de drogue - blanchiment d'argent", et doit réussir à trouver ses marques dans un monde qu'elle ne connait qu'à travers des bouquins qu'elle a lu, genre "la prison pour les nuls". Vu qu'elle a un peu une vie de merde, il s'avère que l'ex en question se trouve dans la même prison qu'elle. Donc voilà.

Dis comme ça, ça paraît pas super joyeux, mais OITNB n'est pas une série joyeuse, c'est ce qu'on peut qualifier de comédie dramatique, je pense avoir autant ri que pleuré pendant ces treize épisodes. Pour être honnête, Piper me gave, mais c'est pas très important, parce que les personnages secondaires sont tout bonnement excellents. Chacun (enfin, une partie quoi, y'a que treize épisodes hein) est mis en avant à travers des flashbacks, de leur vie avant la prison, comment ils ont atterri ici, pourquoi, et ce qui les a changé. Toutes les histoires sont très touchantes, on vire très peu dans le pathos, et même si on retrouve les "codes" des séries du genre (trucs à respecter, troc, gardiens ect), ça reste une série assez universelles. Le quotidien de femmes forcées à vivre ensemble quoi.

Comme je disais, les personnages secondaires sont géniaux, on apprend à les aimer, mais aussi à les détester du plus profond de son âme. L'homophobie fait légion, la pression entre les détenues mais aussi leur absence d'importance face aux gardiens et autres directeurs est palpable, et c'est totalement frustrant. Mais c'est ce qui fait de OITNB une bonne série. On passe par toutes les émotions possibles en un seul épisode, chaque personnage dévoile de nouvelles couches dans leur personnalité qu'on aurait jamais soupçonné, et ça, c'est cool.

Dernier point positif: j'ai beaucoup, BEAUCOUP de mal avec Laura Prepon (Alex Vause, mais aussi Donna dans That's 70' show, Karen dans HIMYM et aussi Karla dans le film du même nom, pire film du monde au moins), mais la série est tellement bien qu'au final, je l'avais oublié.

Prochaine saison en 2014, et vue comment celle-ci se fini, je me consume d'impatience.
 En plus, le générique est long, mais bien cool.



Pour aller plus loin, y'a deux articles sur Madmoizelle bien sympa:
"Orange is the New Black" dans le quotidien d'une prison pour femme
Les femmes d'Orange is the New Black - Les Fantasmes de la Rédac

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