Wednesday, April 3, 2013

Watch me #4: In the Flesh

J'ai beaucoup hésité à faire un article sur cette série. Je me suis dit que ça aurait été cohérent de l'écrire dès le premier épisode, mais je n'ai pas eu le déclic pour. Sauf que maintenant, cette micro-série est finie, du coup, j'ai envie d'en parler.



C'est l'histoire d'un remède contre le PDS: partially deceased syndrome (le mot politiquement correct pour zombies quoi). Ceux qui se sont élevés de nouveaux, tués et mangés des gens, ont pu être traité afin de vivre de nouveau normalement, enfin au mieux quoi. Après avoir passé du temps dans un hôpital militaire où ils ont pu discuter et réapprendre des gestes du quotidien, leurs familles sont venues les chercher pour les ramener chez eux, leur expliquant comment camoufler leur peau moisie ou leurs yeux morts avec du maquillage et des lentilles.
On suit donc principalement l'histoire de Kieren (Walker c'est son nom de famille, coincidence ? JE NE CROIS PAS), 18 ans, qui retournera chez ses parents, où il retrouvera également sa jeune sœur, qui entre temps s'est enrôlée dans l'HVF (Human Volonteer Force, en gros ceux qui traquent et tuent les zombies). Comment sa famille va s'adapter ? Comment va réagir le reste de la ville ? Est-ce que les gens seront aussi intolérants que dans notre monde actuel ? MYSTÈRE.

Il s'agit d'une série britannique de trois épisodes d'une heure environ. Un peu à la manière d'Utopia, c'est lent et il ne faut pas s'attendre un plein de rebondissements et de l'action de fifou (même si ça arrive mais disons que c'est pas l'attrait principal de la série). Mais cette vision des choses (qui rappelle un peu True Blood pour le principe, mais clairement moins "glamour" car aucun des personnages n'est "beau" comme peut l'être un acteur hollywoodien) est bien pensée et donne une perspective nouvelle aux zombies. Ce n'est pas la première fois qu'on parle de zombies avec une conscience, domestiqués ou autres, mais avec Warm Bodies, In the Flesh ouvre de nouvelles portes au genre qui auraient tendance à s'essouffler (pas chez les puristes, mais chez les scénaristes).

Je vais tenter de ne pas spoiler, mais une des choses que j'ai apprécié dans cette série, c'est le fait que l'on ne sait pas clairement les choses. On les apprend au détour d'une conversation à demi-mot, on les suppose, on n'en a jamais vraiment la confirmation, et c'est ce qu'il fait tout le charme de la série. C'est réaliste et (j'ai l'impression de dire ça à chaque fois, genre avec World War Z (le livre hein)) on pourrait presque vivre la même situation, avoir les mêmes réactions que les personnages.

Donc voilà, si vous n'avez rien à faire durant cet hiver interminable (enfin, je sais pas pour vous mais ici on est encore en janvier), installez vous dans votre lit, une part de gâteau au chocolat et une énorme tasse de thé, et lancez les trois épisodes consécutifs.
 Warning: ça fait pleurer. 
La dernière (magnifique) chanson de la série c'est Corpse Roads de Keaton Henson, si ça vous intéresse. Vous pouvez aussi l'écouter avant et ça vous mettra dans le bain pour la série.


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